Des fresques
A Clamecy :
Les peintures murales de Robert Pouyaud :
(1901, Paris – 1970, Asnières-sous-Bois – Yonne)
Sculpteur et peintre post-cubiste, Robert Pouyaud a été l’un des élèves d’Albert Gleizes. Il fut
également professeur de dessin à Clamecy et a laissé dans cette petite ville de nombreuses traces de
son art, notamment plusieurs sculptures comme la statue du flotteur au pont de Bethléem, celle du
monument de la Résistance et celle du monument des 43 français africains assassinés par les nazis
et plusieurs peintures murales à l’usine SPCC, à la chapelle St-Roch (aujourd’hui démolie) et au café
« A mon oncle Benjamin » où l’on peut voir l’illustration des scènes les plus pittoresques du célèbre
roman de Claude Tillier, que Robert Pouyaud appréciait particulièrement.
Peinture murale de Robert Pouyaud, peinte entre 1943 et 1946,
au café « A mon oncle Benjamin » située 10 Rue du Marché à Clamecy.
A la salle des fêtes d’Armes (58) :
Réalisées au début des années 60 par Adrien Fister, ces peintures murales sont inspirées des scènes les plus pittoresques de Belle-Plante et Cornélius, roman que Claude Tillier écrivit à Nevers entre 1842 et
1844 sous la forme de feuilleton dans L’Association, journal libéral d’opposition. Lors de l’assemblée générale 2023, Christian Rey, professeur d’histoire, membre de l’association des Amis de Claude Tillier et vice-président de la Société Scientifique et artistique de Clamecy a commenté les peintures et lu les principaux épisodes du roman.
Le bon Cornélius, savant idéaliste et généreux qui rêve de conquête aérienne en projetant de construire un ballon est l’opposé de son frère Belle-Plante, être ignorant, égoïste et cupide. Le récit de Tillier s’inscrit dans un agréable cadre campagnard. Le ton badin du roman et la cocasserie de certaines situations n’en sont pas moins pour lui, comme dans Mon Oncle Benjamin l’occasion d’ exprimer, toujours avec humour, sa philosophie à propos des thèmes qui lui sont chers, comme la lutte contre l’ignorance, les injustices sociales sociales, le célibat des prêtres ou le mercantilisme…On y voit également l’importance qu’il accorde au savoir, à la connaissance et au progrès scientifique et technologique